Contraintes Techniques
Une fois l'approbation définitive du projet acquise (DUP, Avant-Projet approuvé au CA du STIF, et convention de financement signée) vient le temps des études de Maîtrise d'ouvrage et de Maîtrise d'œuvre. Ces contraintes sont véritablement les plus simples à lever …
Les phases d’études pour réalisation
Les études de projet permettent de préciser la solution, d’arrêter les choix techniques et de fixer le « coût de projet plafond ». Elles permettent également d’élaborer le dossier de demande d’autorisation de travaux (et de demande d’autorisation de programme). Elles débouchent sur les études d’exécution.
Au cours de chacune de ces phases d’études, il convient d’identifier clairement les fonctions de maître d’ouvrage et de maître d’œuvre. Ce dernier est responsable du bon déroulement du projet, dans le respect de la commande du maître d’ouvrage et des normes, recommandations techniques et règles de l’art.
La maîtrise d'œuvre
Les tunnels sont construits à l’aide d’un tunnelier si les conditions le permettent, sinon « à l’avancement ».
La méthode sans tunnelier, à l'avancement : l'exemple du prolongement de la ligne 4 à Montrouge
Il s'agit là d'une méthode traditionnelle menée avec des machines à attaque ponctuelle. Le travail est mené par « sections divisées » pour appréhender les réactions du terrain au fur et à mesure de l'avancement. On creuse d'abord une moitié sur une distance de quelques mètres, on la met en sécurité avec un bétonnage puis on creuse la deuxième moitié inférieure.
Terrassement à l'aide d'une machine à attaque ponctuelle
La méthode avec tunnelier : l'exemple du prolongement de la ligne 12 à Aubervilliers
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Le tunnelier est introduit sous terre par le puits du canal au Pont de Stains (1). Le forage est d'abord exécuté en direction de Porte de la Chapelle (2). Puis le tunnelier est partiellement démonté et ramené au Pont de Stains (3, 4) pour continuer de tracer sa voie vers le puits Valmy, à La Courneuve (5, 6). |
Les expropriations éventuelles
L'essentiel est représenté par ce que l'on appelle des "expropriations des tréfonds" qui sont de simples procédures juridiques ne nécessitant pas de détruire de l'habitat, dans la mesure où le métro passe justement par ... les tréfonds. Ne nous cachons pas les choses, pour les métros existent également des "expropriations des surfaces", mais en nombre très limité. Ces dernières servent à créer :
- des stations pour l'accès des voyageurs,
- des puits pour l'accès pompier, la ventilation et l'épuisement des eaux.