Des exemples à suivre

Aujourd'hui, nos élus sont rassemblés en un collectif des élus pour le prolongement de la ligne n°1. Or, comme l'illustrent parfaitement les deux exemples ci-après, la défense de ce dossier auprès des instances décisionnaires passe désormais par la constitution d’une "ASSOCIATION INTERCOMMUNALE DES ÉLUS pour le prolongement de la ligne n°1".

 C'est pourquoi, nous invitons nos élus de Vincennes, Fontenay-sous-Bois et Saint-Mandé à transformer cette structure "souple" en une véritable association puis à l'élargir aux élus des communes de Paris, Montreuil, Nogent-sur-Marne, Rosny-sous-Bois, Neuilly-Plaisance, Le Perreux-sur-Marne, …

 

L'exemple des "élus de la ligne n°11"

Septembre 1931
Les travaux débutent et la ligne est mise en service le 28 avril 1935 entre Châtelet et Porte des Lilas. Bien que son prolongement jusqu’au Fort de Noisy (situé place Carnot à Romainville) ait été déclaré d’utilité publique en décembre 1929, la ligne n'est prolongée que jusqu’à Mairie des Lilas en février 1937.

1994
Le projet de prolongement des Lilas à Rosny-sous-Bois est inscrit au Schéma Directeur Régional d’Ile-de-France (SDRIF).

2000
Des financements sont inscrits au Contrat de Plan Etat - Région (CPER) en vue de la réalisation d’études sur l’intérêt et la faisabilité du prolongement de la ligne 11.

2003
Les villes des Lilas, Romainville, Montreuil, Noisy-le-Sec, Rosny-sous-Bois, Pantin, le Pré Saint-Gervais, Paris et le Conseil général de Seine-Saint-Denis créent l’ASSOCIATION POUR LA PROMOTION DU PROLONGEMENT DE LA LIGNE 11, avec le soutien de la Région Ile-de-France, de la Caisse des dépôts et de l’Association des Collectivités de l’Est Parisien (ACTEP).

2004
Une séance extraordinaire a lieu le 30 novembre à Rosny-sous-Bois et réunit les conseils municipaux des villes membres de l’association pour la promotion du prolongement de la ligne 11 : 300 élus demandent à l’Etat et à la Région que le prolongement de la ligne 11 soit inscrit comme projet prioritaire parmi les infrastructures de transports dans le prochain CPER.

2005 - 2006
Grâce au soutien de la Région Ile-de-France, du Département de Seine-Saint-Denis et de la Caisse des dépôts, des études urbaines ont été réalisées afin que la nouvelle ligne de métro accompagne des actions de développement économique et urbain engagées ou à l‘étude.

Le 16 février 2007 ,
Lors du vote du CPER 2007-2013, le Conseil Régional entérine le principe d'une enveloppe de crédits d'études à hauteur de 10 millions d'euros.

Janvier 2008,
Le Président de Région confirme le déblocage de 10 millions d'euros pour financer les études lourdes nécessaires. Les études porteront sur l'ensemble du projet, jusqu'à Rosny-Bois-Perrier.

Décembre 2009,
Le Conseil du STIF approuve à l’unanimité le DOCP (Dossier d’Objectifs et de Caractéristiques Principales) relatif au prolongement de la ligne 11 vers l’est entre Mairie des Lilas et Rosny-Bois-Perrier. Le STIF saisit la CNDP (Commission Nationale du Débat Public). Cette dernière établira les modalités d’organisation du débat ou de la concertation autour du projet.

Communiqué de presse du Conseil du STIF du 9 décembre 2009

Le schéma de principe devra être arrêté en 2010,

avant l'enquête publique qui se déroulera en 2011.

L'avant-projet sera finalisé en 2012-2013.

 

 

 

L'exemple des "élus de la ligne n°7"

L’engorgement progressif des principaux axes routiers entre Villejuif et le secteur d'Orly/Rungis ayant conduit à une situation intolérable pour les usagers, les riverains, les employeurs et la plupart des élus des communes concernées, ces derniers décident de prendre le dossier à bras le corps.

En juin 1992, les élus de Chevilly-Larue, Thiais, Fresnes, Athis-Mons, L’Hay-les-Roses, Rungis et Paray-Vieille-Poste créent une association « pour le prolongement de la ligne de métro n° 7 jusqu’à l’aéroport d’Orly », avec comme objectif le prolongement de cette ligne de métro sous la nationale 7.

Guy Pettenati , maire de Chevilly-Larue, en prend la présidence. Il s'entoure de Richard Dell’Agnola, maire de Thiais, et d’élus des communes de L’Hay-les-Roses, Paray-Vieille-Poste, Rungis, Athis-Mons. Puis, il insistera sur la démarche commune devant l’urgente nécessité de réaliser des infrastructures de transports collectifs adaptées aux exigences du moment et à l’évolution future de ce secteur du département. Interrogé sur la durée de la procédure et de la lutte avant de voir se concrétiser ce projet, il répondra alors au nom de tous les participants : « Les seules batailles que l’on est sûr de perdre sont celles que l’on n’engage jamais. »

Finalement, cette situation de carence sera résolue par la ligne de tramway Villejuif / Orly / Athis-Mons qui verra le jour en 2012.